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[Récits de visite] La visite coquine en pleine rue…

Cet article inaugure une nouvelle rubrique qui se veut à la fois comme un retour d’expériences et peut-être aussi comme une base de discussion sur tous les moments drôles, désagréables ou étonnants que l’on vit parfois pendant nos visites. 

D’autres que nous ont probablement vécu ces mêmes expériences ! Peut-être y a-t-il des choses à échanger ? Des idées ? Des conseils ? 

On commence cette rubrique avec un sujet plutôt rigolo : parler de sujets érotiques en pleine rue pendant notre visite historique et coquine. 

Contexte

Nous sommes dans une petite ruelle avec notre groupe, et nous racontons l’histoire d’un médecin du 16e siècle entré malgré lui dans une maison close. Il entend des bruits, ne sait pas ce qu’il se passe, alors il regarde dans chaque chambre par le trou de la serrure… Nous racontons ici les scènes très très chaudes qu’il a sous les yeux, et sa réaction en tant que médecin du 16e siècle, spécialiste des “meilleures façons de procréer”. 

Sauf que parfois, dans cette petite rue pourtant calme, des gens passent juste derrière nous, et parfois, des enfants ! Nous sommes donc obligés de nous arrêter en plein milieu de la description et nous attendons que les chastes oreilles des enfants soient hors de portée pour continuer.

Pourquoi ça peut-être un des moments les plus drôles de la visite ?

À chaque fois que ça nous arrive (assez souvent dans cette “visite historique et coquine”), c’est un moment privilégié pour créer une relation complice avec le groupe. Quand on s’arrête de parler, tout le monde devine ce qui est sur le point d’arriver. 

On voit passer quelqu’un qui nous regarde, nous, groupe silencieux le regardant passer avec un grand sourire. La personne qui passe ne comprend rien, et nous, sommes tous complices. 

À ce moment, on peut même en rajouter un peu, surjouer ce moment là, c’est là que ça devient très drôle. On s’arrête en plein milieu, on commence par jeter un rapide coup d’œil à la personne qui s’approche pour que tout le monde comprenne. Puis, en restant complètement en silence, sans rien dire, on regarde passer les gens, en leur faisant un grand sourire. Ce sont toujours des moments très drôles et qui créent une très bonne ambiance dans le groupe. 

Parfois, et c’est encore plus drôle, des enfants nous voyant raconter des histoires s’approchent naturellement du groupe, et nous devons leur dire quelque chose. “Bonjour ! Tu sais, je raconte une histoire qui n’est pas du tout pour les enfants et qui fait très très peur !” Et l’enfant, plus intimidé qu’on lui parle qu’apeuré, s’éloigne et on peut reprendre nos histoires de fesses tranquillement. 🍑😇

Et vous ? Il y a des choses que vous ne dites qu’à certains groupes et pour lesquelles vous guettez les chastes oreilles ? Quels sont les moments où vous créez des connivences particulières avec votre public ?

Guide, musicienne et conteuse, Clémence est un peu lyonnaise et 100% Rhônalpine : elle fut nourrie à la crème de Bresse et à la châtaigne d’Ardèche. Passionnée par le monde médiéval et l’architecture, elle adore raconter des histoires.

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